Le point commun entre Soyaux et Biarritz, c'est la pression de l'enjeu qui a pu jouer dans nos entames. On subit la pression, on joue dans notre camp et on ne produit pas grand-chose. La mi-temps a été fructueuse. Les joueurs étaient conscients de leur performance, ils avaient juste besoin qu’on leur donne des clefs pour faire ce qu’ils savent faire en fait. On est revenu avec d’autres intentions en deuxième période et on marque tout de suite, on se remet dans le match. On a pris des essais pas forcément construits, sur nos erreurs, il fallait arrêter de faire des cadeaux à Biarritz. C'est notre ADN d'avoir un jeu plutôt dynamique, mais on a peu de ballons au début et quand on les a eus, on a été très maladroit. Je regrette un peu cette fin de match, car on a été un peu timide. Peut-être que l’on aurait pu jouer davantage pour chercher le bonus. Mais on voulait sauver l’essentiel. On a treize points d’avance sur Aurillac, nous sommes toujours maîtres de notre destin. On y verra forcément plus clair à la fin de la prochaine journée. Le maintien est assuré à 90 %, il faut rester humble, on a fait un très grand pas, mais ce n’est pas fait.

Guillaume JAN

Entraineur des arrières de l'USON Nevers Rugby