CRAQUAGE À COLOMIERS
Après le leader, son dauphin. Vainqueure de Vannes il y a une semaine au Pré-Fleuri, l'USON Nevers enchaînait sur le terrain du deuxième, Colomiers, ce vendredi 14 novembre. Cinquièmes avant cette 11e journée de Pro D2, les Neversois avaient pour objectif de ramener au moins un point de leur déplacement.
Mais comme à Mont-de-Marsan il y a quinze jours, ils ont affiché beaucoup trop de manques et se sont délités au fil du match. Résultat, une nouvelle grosse défaite, 49-6.
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La série...
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Les Interviews
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On a affronté une très belle équipe de Colomiers, habituée du haut de tableau. Aujourd'hui, si on veut le jouer, il faudra être en capacité de performer à l'extérieur. C'est notre petit tendon d'Achille. On a eu quelques éclats sur certains matches, mais il faudra trouver cette régularité. C'est notre limite du moment d'être en capacité d'enchaîner deux matches de haut niveau. Notre limite c'est que l'on a fait peu de rotations, on pensait pouvoir avoir cette dynamique avec la confiance contre Vannes, et on a senti une équipe qui par moment, a manqué de gaz. Colomiers est entré deux fois dans nos 22m en première mi-temps et marqué 14 points. Nous on entre quatre fois, on en met 0. On a trois opportunités franches de revenir et quand on sort à la mi-temps, on n'est pas dépités. La seule fois où l'on franchit et que l'on casse le rideau, on repart à vide. On repart à vide sur nos mauls. Au pied, Colomiers nous a bien poussés au fond et nous n'avons pas trouvé ça, alors qu'on l'avait très bien fait contre Vannes.
Yannick Osmond (entraîneur adjoint des arrières)
Il n'y a pas grand-chose à expliquer. On a fait une bonne semaine. On savait où l'on mettait les pieds, que Colomiers était une grosse équipe. On est dans le match les vingt, trente, premières minutes. Et après, il y a des essais casquettes, les ballons tombent et reviennent dans leurs mains. L'essai avant la mi-temps sont évitables, mais ça arrive. On voulait les marquer devant, je pense que ce soir, on n'a pas été tout le temps récompensés. On va travailler pour se déplacer de mieux en mieux. À domicile, on est capables de tout, et à l'extérieur, nos standards ne sont pas suffisants. On a manqué d'efficacité dans nos soutiens. On a fait des fautes d'inattention qui nous ont coûté des essais. Et à la fin, on ne peut pas espérer quelque chose.
Jean-Maxence Jules Rosette (talonneur)
